ESTIME DE SOI, CONFIANCE EN SOI - 2EME EDITION - S'AIMER, S'APPRECIER ET CROIRE EN SOI

SAINT PAUL JOSIANE

INTEREDITIONS

Résumé :

Dans ce livre, l'auteure nous parle à coeur ouvert des deux éléments essentiels de notre épanouissement : notre estime personnelle et la confiance que nous nous portons.Toute vie heureuse et pleine repose sur ces deux piliers. Forte de sa longue expérience de thérapeute, elle montre à chacun, à l'aide de nombreux exercices, comment apprendre à :

. s'aimer et s'accepter tel que l'on est ;

. reconnaître sa valeur et son importance ;

. vivre en accord avec ses motivations profondes ;

. acquérir les capacités nécessaires pour s'affirmer et se réaliser ;

. croire en soi.

 

 

L'auteur :

 

Josiane de Saint Paul est psychothérapeute et enseignante certifiée en PNL. Elle a co-fondé et dirige l'institut Français de Programmation Neurolinguistique.

 

Cet ouvrage a pour but de développer et maintenir notre estime de soi et notre confiance en soi, en permettant à chacun de s'accepter et vivre en accord avec lui-même. Il nous invite aussi à mettre toutes les chances de notre côté et de se donner les moyens nécessaires pour compter sur soi et faire face aux défis de la vie. Chaque sujet abordé est d'ailleurs ponctué d'exercices afin de pouvoir mettre en pratique ce qui est expliqué ici.

 

Le livre est construit de la manière suivante :

 

Ý      L'estime et de la confiance en soi

Ý      S'accepter à tous les niveaux

Ý      Vivre en accord avec ses motivations profondes

Ý      Acquérir les capacités nécessaires pour compter sur soi / faire face aux défis de la vie

Ý      Développer et maintenir estime et confiance en soi aux différents âges de la vie

 

L'estime de soi et la confiance en soi

 

L'estime de soi

 

L'estime de soi correspond à la valeur que nous nous donnons, le jugement personnel que nous portons sur nous-mêmes. Cette évaluation se rapporte à quelque chose qui nous sert de mesure : l'idéal du moi. Il représente ce que nous voudrions être et ce que nous voudrions être capables de sentir ou de faire. Si celui-ci est trop parfait, irréaliste, il devient inaccessible. L'estime que nous avons pour nous-mêmes sera alors bien maigre. Au contraire, si notre idéal du Moi est réaliste, il va alors nous servir de boussole et va nous aider à avancer vers ce qui nous paraît désirable.

 

La confiance en soi

 

Alors que l'estime de soi est un jugement personnel, la confiance en soi est le sentiment de posséder les capacités nécessaires pour compter sur soi, prendre soin de soi et faire face aux aléas de la vie.

 

Définition globale de l'estime de soi

 

Au niveau de notre identité, l'estime de soi est le sens de notre valeur inaliénable et de notre importance en tant qu'être humain qui est à la fois un acquis et un droit de naissance. En ce qui concerne nos capacités, c'est la possibilité de penser clairement par nous-mêmes, de faire des choix basés sur nos propres opinions et d'agir en accord avec eux.

 

Caractéristiques d'une personne qui s'estime

 

Ces personnes pensent qu'elles ont de la valeur, qu'elles sont dignes d'être aimées et d'être heureuses. De plus, elles se sentent compétentes tout en étant conscientes de ne pas tout savoir. Elles se donnent droit à l'erreur. Dans leurs attitudes par rapport aux autres, elles ne se sentent ni inférieures ni supérieures aux autres et s'attendent à avoir des rapports constructifs et agréables. N'ayant rien à prouver, elles ne craignent pas le jugement d'autrui et sont libres d'apprécier le moment présent.

 

Caractéristiques et conséquences du manque d'estime de soi

 

Le manque d'estime de soi a des conséquences profondes dans tous les domaines de notre vie, que cela soit dans les décisions que nous prenons, les amis que nous choisissons, le type de relation que nous entretenons avec les autres ou nos relations sentimentales. De plus, il a un retentissement sur nos attentes et sur les résultats que nous obtenons, ainsi que notre attitude globale envers la vie. Il affecte également notre optimisme, notre énergie et notre joie de vivre.

 

Les personnes qui manquent d'estime de soi souffrent souvent de difficultés d'adaptation, ont de la peine à admettre leurs erreurs ou se montrent facilement sur la défensive. Cela peut aussi se manifester par le désir d'avoir raison. On remarque aussi des problèmes de communication, et dans le cadre d'une relation sentimentale, à avoir du mal à croire à l'amour de l'autre, ce qui amène à vivre dans une insécurité permanente.

 

1ÈRE PARTIE : S'ACCEPTER À TOUS LES NIVEAUX

 

Reconnaître sa valeur et son importance

 

Une des conséquences d'une faible estime de soi, c'est de penser que nous n'avons pas ou peu d'importance, pas de valeur. Ceci est d'ailleurs très largement lié à celle qui nous a été témoignée quand nous étions enfants. Pourtant, le sentiment de sa valeur et de son importance est fondamentale car il est à la base d'un respect essentiel de soi-même et des autres.

 

Cependant, nous avons tous un « modèle du monde » c'est à dire une idée de qui nous sommes, des autres, de l'amour, du travail, etc.…C'est en fait un ensemble de croyances.

 

Si nous avons une croyance qui nous dit que nous n'avons pas de valeur, il va donc falloir essayer de la changer afin de pourvoir prendre conscience de notre valeur réelle. Bien évidemment tout ceci ne se fait pas du jour au lendemain et certaines croyances sont plus tenaces que d'autres.

 

Pratiquer l'acceptation de soi

 

Toute croyance s'accompagne d'attitudes et de comportements qui sont cohérents avec elle. Ainsi, pratiquer des comportements qui découlent logiquement d'une croyance tendent à la renforcer. Si je prends l'habitude de me traiter avec respect, je renforce donc ma croyance.

 

L'acceptation de soi est la première conséquence de la croyance en sa valeur personnelle inaliénable. S'accepter tels que nous sommes est la première pierre sur laquelle bâtir notre estime de soi et notre confiance en soi. L'acceptation de soi demande que nous soyons authentiques avec nous-même. Cette acceptation peut se décomposer en plusieurs facettes qui chacune doivent faire l'objet d'un acte de reconnaissance :

 

Ý      Accepter notre apparence physique

Ý      Accepter nos pensées

Ý      Accepter nos émotions et nos sentiments

Ý      Accepter nos comportements

Ý      Accepter nos défauts

Ý      Accepter notre ombre (partie de nous-mêmes que nous n'acceptons pas, que nous cachons à nous-mêmes)

 

Une personne qui est consciente de sa valeur et de son importance comme de celle des autres et qui est capable de manifester son acceptation d'elle-même devient alors capable de s'aimer.

 

2ÈME PARTIE : VIVRE EN ACCORD AVEC SES MOTIVATIONS PROFONDES

 

S'aimer et s'accepter ne suffisent pas. En effet, pour maintenir et nourrir notre estime de soi, il faut que nous soyons capables de prendre notre vie en mains.

 

Etre en contact avec le sens de sa vie

 

Nous avons tous au fond de nous un rêve, un idéal qui nous pousse aller dans une direction, même si souvent cela se fait d'une manière inconsciente. Cependant il est là et c'est lui qui va donner naissance à notre projet de vie. Ce projet de vie est le moyen que nous nous donnons d'occuper notre place dans le monde, qui nous dicte nos valeurs et nos aspirations.

 

Si nous allons à l'encontre de celui-ci ou si nous n'en tenons pas compte, cela se ressentira sur notre bien-être. En effet, nos motivations sont liées à nos valeurs. Notre responsabilité est de décider des valeurs qui sont réellement les nôtres et vivre en accord avec elles à notre propre façon. Si nous tentons d'adopter des valeurs qui ne sont pas les nôtres ou que nous ne respectons pas nos choix profonds, notre estime de soi en souffre. Vivre en accord avec ces valeurs, c'est faire preuve d'intégrité.

 

Réaliser son projet de vie

 

Comme nous venons de le voir, vivre en désaccord avec notre projet de vie c'est quelque part nous trahir. Or, le seul moyen pour vivre notre projet de vie, c'est de passer à l'action.

 

Afin de pouvoir mettre ce projet en action, il faudra nous fixer des buts. Ces buts seront plus ou moins à court, moyen ou long terme. Néanmoins, les buts à long terme vont être ceux qui reflètent le mieux notre projet de vie. Les buts à moyen ou court terme vont nous permettre de mener à bien les buts à long terme de manière directe ou indirecte. Néanmoins, il est important de ne pas confondre nos buts à long terme avec notre projet de vie. En effet, quand le but disparaît, les conséquences peuvent être terribles (pouvant aller jusqu'à la dépression, voire même le suicide)

 

Pour atteindre nos buts, il est important de mettre en place des objectifs. Contrairement au buts, les objectifs ont l'avantage d'être spécifiques et concrets. Afin de vérifier si un objectif est réalisable ou non, il faudra tenir compte des points suivants :

 

Ý      Une formulation affirmative

Ý      Notre entière responsabilité vis-à-vis de l'objectif

Ý      La contextualisation de celui-ci

Ý      Vérifier que l'objectif est réalisable

Ý      L'écologie de l'objectif (Un objectif écologique est celui dont nous savons qu'une fois atteint, nous aurons retrouvé un point d'équilibre)

 

3ÈME PARTIE : ACQUÉRIR LES CAPACITÉS NÉCESSAIRES POUR COMPTER SUR SOI ET FAIRE FACE AUX DÉFIS DE LA VIE.

 

Pour poursuivre notre chemin en restant en contact avec notre estime de soi, il est nécessaire de pouvoir nous faire confiance. Cette confiance repose sur l'acquisition et la mise en action de certaines capacités qui vont nous permettre de faire face aux difficultés que nous rencontrerons.

 

Vivre éveillé

 

Dans la vie de tous les jours, nous accomplissons une foule de choses sans même y réfléchir. De plus, nous interprétons à notre manière bon nombre des évènements que nous observons. En interprétant les faits, nous choisissons d'observer certaines choses plutôt que d'autres, car tous les faits observables ne sont pas forcément intéressant compte tenu des objectifs que nous poursuivons. Mais parfois nous laissons volontairement certaines informations de côté car elles nous sont désagréables, effrayantes ou contredisent une opinion déjà établie. Vouloir ainsi généraliser ce que nous faisons et observons, c'est éviter de percevoir les faits qui nous dérangent. Cela revient donc à nous mentir à nous-mêmes.

 

Observer ce qui nous entoure, avoir notre conscience éveillée, c'est nous permettre en outre de savoir ce que nous voulons et pourquoi nous agissons. De plus, certains faits sont des feed-back par rapport à nos actions. Ils nous permettent donc d'apprendre et de réajuster ce que nous faisons afin d'obtenir ce que nous voulons.

 

Assumer sa responsabilité

 

La notion de responsabilité est liée à la notion de liberté. Si nous acceptons que nous avons la possibilité d'agir dans la conduite de notre vie, ce qui veut dire une certaine liberté, nous nous rendons compte en même temps que cela implique une responsabilité de notre part face à celle-ci. Cette responsabilité s'applique à plusieurs niveaux. Nous sommes donc responsables de :

 

Ý      Ce que nous percevons : Ce que nous choisissons de prendre en compte dans ce que nous observons.

Ý      De nos interprétations : La manière dont nous allons interpréter, comprendre ce que nous avons observé.

Ý      De nos comportements : Nous donner les moyens d'obtenir ce que nous désirons.

Ý      De nos attentes et de la satisfaction de nos désirs : Prendre les mesures nécessaires pour satisfaire nos désirs.

Ý      De nos relations avec les autres : Adopter une attitude de respect vis-à-vis de l'autre, sans jugement ni critique.

 

Savoir s'affirmer

 

S'affirmer, c'est être honnête avec soi et avec les autres, faire valoir ses désirs, ses opinions et ses valeurs et agir en accord avec eux sans concessions inutiles ni agressivité. C'est aussi apprendre à nous conduire de telle façon que nous puissions faire face aux circonstances avec le respect de nous-mêmes et des autres. En agissant ainsi, nous avons toutes les chances que notre estime de soi et notre confiance en soi grandissent naturellement.

 

S'affirmer, cela consiste à :

 

o       Savoir dire non, refuser : Pouvoir exprimer notre refus, notre désaccord sans agressivité et sans chercher à nous en excuser

 

o       Etre à la hauteur : Pouvoir agir en fonction de nos propres choix, motivations. Ne plus agir dans le but de plaire ou de répondre aux attentes des autres.

 

o       Déjouer les manipulations : Adopter une attitude de respect afin de ne pas entrer dans le triangle dramatique Victime - Sauveteur - Persécuteur.

 

o       Demander sans quémander : C'est pouvoir faire une demande sans détour, d'une manière directe même pour les choses qui nous paraissent difficiles comme par exemple :

 

Ø      Demander un service

Ø      Demander du réconfort, un câlin

Ø      Demander un cadeau, des compliments

Ø      Demander son dû

Ø      Demander des précisons, poser des questions

Ø      Demander ce que l'on veut plutôt que ce que l'on ne veut pas

 

o       Donner : Savoir donner des signes de reconnaissance, des compliments.

 

o       Savoir accepter : Etre en mesure d'accepter les éléments positifs que nous recevons, sans fausse modestie.

 

o       Dire la vérité : Avoir le courage et l'honnêteté de dire ce que nous pensons vraiment. Pouvoir parler de nous de façon authentique.

 

o       Regarder en face

 

En conclusion, on pourrait dire que l'affirmation de soi, c'est peut-être avant tout regarder soi-même, les choses et les gens en face, tranquillement, sans agressivité, sans soumission, avec bienveillance et sans curiosité."

 

3ÈME PARTIE : CONQUÉRIR, DÉVELOPPER ET MAINTENIR ESTIME DE SOI ET CONFIANCE EN SOI AUX DIFFÉRENTS ÂGES DE LA VIE

 

Les besoins et les stades de développement de l'être humain

 

Nous avons vu qu'il est important de développer certaines capacités pour avoir une bonne estime de soi. Or, il est primordial de pouvoir tenir compte de l'évolution de certaines aptitudes qui se développent au cours de l'existence, mais aussi des besoins fondamentaux qui concernent les différents domaines de notre vie. Il est donc bon de se demander quels sont, aux différents âges de notre vie, les capacités que nous sommes à même d'acquérir ainsi que les besoins qui sont les nôtres.

 

Afin de ne pas seulement survivre mais également vivre dans des conditions satisfaisantes, l'homme a des besoins fondamentaux que Maslow a représentés sous forme d'une pyramide (non reproductible ici).

 

Cependant, l'auteur estime que la hiérarchisation de ces besoins peut varier largement selon les circonstances et les individus. Il les classe donc dans les différentes catégories suivantes :

 

Ø      Les besoins physiques et la sécurité

Ø      Les besoins affectifs et relationnels

Ø      Les besoins intellectuels et psychologiques

Ø      Les besoins spirituels

 

 

DE LA NAISSANCE A LA GRANDE ECOLE

 

De la naissance à six mois : une base pour le sentiment personnel.

 

Le bébé est entièrement dépendant. Il a besoins de soins physiques (propreté, confort, lui donner à manger) et de sécurité. De plus, comme le bébé ne sait pas s'exprimer autrement que par des cris et des pleurs, c'est tout un apprentissage de savoir décoder ses besoins, ce qui nécessite beaucoup d'attention et d'observation. Mais ce qui est important c'est de se rendre compte, qu'aussi petit et dépendant qu'il soit, un bébé est une personne à part entière, qui a besoin d'être respectée, ce qui est indispensable pour qu'il puisse s'estimer lui-même.

 

Un bébé a besoin de recevoir d'autres stimulations que d'être nourri et changé (promenades, jouets). De plus, si nous partons du principe qu'un nourrisson n'a pas de souvenir, sa vie de bébé a plus de chance d'avoir une influence sur le futur établissement de son estime de soi. C'est à ce moment là qu'un bébé va commencer à ressentir si on lui accorde ou non de la valeur et de l'importance. Il est important qu'il puisse capter le message qu'il est important et qu'il existe en étant simplement ce qu'il est.

 

Il a aussi des besoins affectifs et relationnels, de sentir qu'une personne l'accepte inconditionnellement.

 

De six à huit mois : découvrir le monde autour de soi.

 

Au fur et à mesure qu'il grandit, le bébé a de plus en plus besoin de stimulations variées, de mouvements d'exploration. Il va commencer à bouger, à toucher, explorer tout ce qui se trouve autour de lui. Si l'enfant reste trop souvent dans un parc, il risque de manquer de confiance dans le domaine physique et dans la prise d'initiatives. Le bébé a besoin d'être surveille mais pas sans arrêt réprimé. En effet, un enfant qui s'entent sans arrêt dire non peut en arriver à croire qu'il faut choisir entre être aimé ou être actif ou carrément qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez lui. Le plan affectif est aussi essentiel. C'est aussi à cet âge, de son contact avec les autres bébés, qu'il commencera à percevoir des personnes différentes avec leurs propres besoins.

 

De dix-huit mois à trois ans : réfléchir et s'affirmer.

 

Dès cet âge, l'enfant a besoin d'un environnement très stimulant. Il commence à parler. Il établit des liens entre les choses et réfléchit en terme de cause à effet. L'enfant va prendre conscience qu'il est une personne à part entière et va prendre une certaine indépendance. Mais qui dit indépendance dit séparation. L'enfant va être partagé entre le désir de s'affirmer et prendre de l'autonomie et son besoin d'être proche (souvent de sa mère)

 

De trois à six ans : choisir une personnalité et un plan de vie.

 

C'est l'âge des questions. L'enfant veut comprendre. Il va décider de son plan de vie. Il va répondre aux questions de Qui suis-je? et Qu'est ce que je veux faire de ma vie ? La réponse à la première question va déterminer si l'enfant se sent important ou pas. Il va faire des expériences et en tirer des conclusions. Ces conclusions, négatives ou positives vont être généralisées. Il organisera ensuite sa vie en interprétant les attitudes des autres de telle façon qu'il puisse vérifier qu'il a raison.

 

DE LA GRANDE ECOLE A L'AGE ADULTE

 

De six à treize ans : acquérir et intégrer d'autres références

 

C'est la transition entre la maison et l'école où d'autres références viennent s'intégrer dans la vie de l'enfant. L'intérêt se porte sur les autres et ce qu'ils font et comment, afin de se l'approprier ou au contraire, de le rejeter. L'enfant se demande quelles sont les valeurs des autres. Les parents ne sont plus la seule référence, et si ceux-ci ont une mauvaise estime d'eux-mêmes, ils peuvent sentir leur autorité mise en péril et devenir rigides, critiques ou dévalorisants.

 

L'enfant de cette tranche d'âge doit être encouragé à grandir à son rythme, à penser par lui-même, à s'intéresser à des modèles différents de ceux qui sont proposés par la famille, à trouver son identité sexuelle sans s'identifier à des stéréotypes et sans pour autant renoncer à l'expression de ses besoins intellectuels et affectifs. A exprimer ses idées et son désaccord sans que cela empêche la tendresse, l'amour inconditionnel et les moments câlins, comme quand il était plus petit.

 

 

De treize ans à l'âge adulte : acquérir la liberté et l'indépendance

 

C'est la transition entre l'enfant et l'adulte. Il est difficile de savoir quand une personne est devenue adulte. Cependant, devenir adulte, c'est être autonome. Etre autonome, c'est pouvoir subvenir à ses différents besoins :

 

 

·        Les besoins physiques (transformation du corps, vivre sa sexualité)

·        Les besoins de liberté et d'indépendance (savoir trouver un juste milieu entre les deux)

·        Les besoins de confirmer son identité : révision du modèle du monde (vérifier les conclusions, son fonctionnement et y trouver son rôle)

 

L'AGE ADULTE, L'AGE MUR ET LE GRAND AGE

 

L'âge adulte : la maturation de soi

 

L'adulte se trouve devant la nécessité d'assumer sa responsabilité. En effet, quand quelque chose ne marche pas comme on le désire, il n'est plus possible de blâmer quelqu'un d'autre. Le début de l'âge adulte s'accompagne de profonds changements (s'insérer dans la vie professionnelle, choix de vie personnelle) Néanmoins, quelles que soient les crises et les transitions, un adulte a toujours des besoins :

 

Ø      Les besoins physiques (bien se nourrir, sexualité, sa santé)

Ø      Les besoins affectifs, sociaux et relationnels

Ø      Les besoins intellectuels (apprendre de nouvelles choses)

Ø      Les besoins de réalisation matérielle et/ou professionnelle

 

L'âge mûr ou les années « senior » : des années pour « être »

 

Dans cette tranche d'âge, il est souvent difficile de nos jours de pouvoir garder son estime de soi. En effet, nous baignons dans les croyances culturelles qui nous disent que ce qui est important c'est qu'il faut jouer un rôle actif et valorisant dans la vie économique et rester jeune, dynamique et viril. Il est alors difficile d'imaginer ce que l'on peut bien encore faire d'intéressant arrivé à cette étape.

 

Pourtant les choses sont en train de changer.

 

 

Même si l'espérance de vie augmente et l'idée de dégradation physique et la perte des capacités mentales sont une menace, les personnes de cette tranche d'âge se comportent comme si elles faisaient le nécessaire pour harmoniser leur vie et lui trouver un sens profond de façon à "partir" en paix.

 

Le grand âge : laisser la maison avant de partir

 

La dernière étape de notre vie. Le nombre de personnes très âgées augmente et va continuer à croître. Un certain nombre de ces personnes restent valides et bien adaptées et pourront être autonomes et indépendantes jusqu'à la fin de leur vie. Pour les autres, celles qui souffrent des handicaps de la vieillesse, le besoin de dignité est un facteur essentiel pour préserver leur estime de soi. Le principal est de garder le contact avec la personne âgée.

 

 

Pour conclure, nous pouvons dire que nous vieillissons comme nous avons vécu. Si nous acceptons nos émotions et que nous les exprimons de manière appropriée, si nous nous acceptons ainsi que notre chemin de vie, notre travail de "mise en ordre" en sera d'autant plus facile. Ainsi nous vieillirons dans de bonnes conditions et apprécierons la vie jusqu'au bout.