LA REBELLION CACHEE, ILS DEFIENT LA TERREUR
RABOURDIN DANIEL
FORYOU
Résumé :
La Rébellion cachée est un docu-fiction?: des scènes de reconstitution historique, à l'aide d'acteurs et de figurants, alternent avec des entretiens de spécialistes du sujet, historiens pour la plupart. Parmi eux Reynald Secher, l'un des meilleurs connaisseurs de cette histoire, a conseillé Daniel Rabourdin pour le contenu de son film. Il plaide avec des arguments convaincants pour que soit reconnu le caractère de génocide des massacres commis par les Bleus sur ordre des révolutionnaires de Paris. Les entretiens constituent une information de première valeur sur la guerre de Vendée, qui saisiront tous les spectateurs laissés jusqu'ici ignorants de ces atrocités. Les parties filmées de reconstitution, simples mais d'une qualité très soignée, aideront à incarner ces renseignements. Ils apportent, malgré la Terreur évoquée, et parce qu'ils sont tournés pour la plupart en plein air, un vent de fraîcheur et de jeunesse qui font garder espoir.
L'aventure touche à sa fin. Tourné durant l'été et l'automne 2013 en Vendée
Daniel Rabourdin : « Je suis catholique pratiquant et quand j'étais adolescent, je fréquentais un lycée public de Cannes où la plupart des professeurs faisaient une propagande antichrétienne. On se moquait de ma foi. Ça me dérangeait, bien sûr, mais je l'acceptais parce qu'en France c'est comme ça. À l'âge de 24 ans, je suis allé vivre aux États-Unis et je me suis rendu compte que les comportements étaient différents. Ici, il y a plus de liberté et plus de respect pour les pratiques religieuses. Cela m'a donné envie de parler de ce sujet de la liberté religieuse. Un jour, lors d'un voyage en France, je suis tombé sur une vieille bande dessinée sur la guerre de Vendée. J'avais trouvé mon idée de film. »
Vous traitez le sujet sous forme de docufiction…
« Oui c'est un film qui mêle action et réflexion. Il y a des scènes de reconstitution historique et des interventions d'intellectuels mettant en perspective les événements. J'ai fait appel à deux historiens français, Reynald Sécher et Stéphane Courtois, ainsi qu'à des confrères à eux d'Ukraine et du Royaume-Uni. Un philosophe de la politique apporte aussi son point de vue. Dans ce film, je donne voix aux paysans vendéens qui, face à l'horreur, ont été remarquables par leur dévouement, leur respect des hommes et du Ciel. »
Vous avez fait appel a des figurants de l'association Les Brigands du Bocage dissoute depuis dans des conditions pas très claires. Il n'y a aucun obstacle pour les montrer à l'écran ?
« Tous les figurants ont signé leur droit à l'image, ce n'est pas un problème. Cette association m'a bien aidé, mais je ne sais pas ce qui s'est passé après. C'est regrettable. »
Doit-on faire un parallèle entre cette répression sanglante par un pouvoir central qui a fait au bas mot 150.000 morts, et des événements plus contemporains ?
« Malheureusement, les idéologies de haine sont toujours dans l'air du temps, l'actualité est là pour nous le rappeler. Et quand elles sont servies par une police ou des militaires, on assiste à des drames. »
Peut-on déjà se procurer le film ?
« Pour l'instant il n'est disponible qu'en anglais en DVD aux États-Unis ou en téléchargement payant sur le site. »
Et la version française ?
« J'y travaille, j'espère qu'elle sera prête au printemps prochain. Il y aura un DVD et des projections dans les salles de cinéma de votre région. Je suis en contact avancé avec un distributeur
Verra-t-on votre film à la télévision en France ?
« J'aimerais bien mais je ne pense pas. Les chaînes de télé françaises ne voudront jamais d'un film qui met en valeur la foi catholique. »
Vous êtes venu tourner en Vendée militaire. Quelles images gardez-vous en mémoire ?
« Je me souviens d'une atmosphère douce, dévouée et familiale. J'ai aussi été frappé par le patrimoine architectural, les maisons de pierre, les vieux meubles en bois, les routes qui serpentent dans la campagne. Pour quelqu'un comme moi qui vit depuis 30 ans dans le Nouveau Monde, c'est fascinant. Mais il y a une autre chose qui m'a frappé, c'est le statut social qui est basé sur les titres et l'ancienneté. Si on ne les a pas, on est vite laissé de côté. Je dois dire que ça a été un frein pour faire comprendre mon projet. »
Merci à Gabriel Boussonnière qui a réalisé cet entretien
pour Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, du vendredi 18 novembre 2016.
CARACTÉRISTIQUES
Catégorie | Livres | Date de parution | 10 juillet 2017 | EAN | 3700000256946 |
Auteur | RABOURDIN DANIEL | Éditeur | FORYOU | Format | 190.0 * 135.0 mm |
Poids | 250.0 g | Prix TTC | 19.55 € | EAN | 3700000256946 |