SAINT-PAUL
WARGNIES/WARIN
FIDELITE
Résumé :
Extrait
Extrait de l'introduction :
Le peintre Rembrandt, dont le prénom était Paul, a plusieurs fois représenté son saint patron en reprenant ses propres traits. Ce n'est pas le cas du Paul en prison conservé à la Staatsgalerie de Stuttgart (Allemagne), reproduit en couverture de cet ouvrage. L'apôtre est ici représenté chargé d'années riches en fatigues apostoliques. Les robustes pieds du missionnaire itinérant nous rappellent sa parole : «Ayez pour chaussures aux pieds la promptitude à annoncer l'Evangile de la paix» (Ep 6,15). Une annonce à laquelle il se voue jusque dans sa prison, par la prière et par l'écrit. C'est un Paul vieillissant, mais au regard si vif encore, si jeune du mystère qu'il a entrevu et partagé. Un regard tout ensemble vision, méditation et réflexion. Un regard intérieur, tout absorbé, contemplatif et perplexe à la fois, comme si Paul se disait : «Qu'il est grand le mystère de la foi ! Mais comment vais-je ici l'exprimer avec justesse ?»
De gros livres se laissent voir, l'un sous sa main, un autre à côté de lui, un troisième sur l'extrémité de sa couche. Sans doute les saintes Écritures. Souvenons-nous qu'à Timothée, auquel il se disait d'ailleurs «prisonnier du Seigneur» (2 Tm 1,8), Paul écrit : «Depuis ta tendre enfance, tu connais les Saintes Lettres [...]. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, reprendre, redresser, éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli, équipé pour toute oeuvre bonne» (2 Tm 3, 15-17). Paul se doute-il alors que ses propres Lettres seront un jour reconnues comme inspirées de Dieu, et entreront pour toujours dans ce qui deviendra le Nouveau Testament ?
On remarque aussi, adossée au livre, une vigoureuse épée. Fait étrange pour un prisonnier. Pense-t-il devoir recourir à la force pour se défendre ? Non. Le Seigneur s'en chargera. C'est lui son arme de victoire. En fait, l'artiste parle le langage métaphorique de l'Apôtre. L'épée est ici toute symbolique. C'est, comme l'affirme Ep 6, 17, «le glaive de l'Esprit, qui est la parole de Dieu». Oui, au service du Verbe de Dieu, Paul met jusqu'à la fin de sa vie le tranchant de sa parole apostolique enracinée dans les Écritures, méditées dans le Christ.
Le peintre Rembrandt, dont le prénom était Paul, a plusieurs fois représenté son saint patron en reprenant ses propres traits. Ce n'est pas le cas du Paul en prison conservé à la Staatsgalerie de Stuttgart (Allemagne), reproduit en couverture de cet ouvrage. L'apôtre est ici représenté chargé d'années riches en fatigues apostoliques. Les robustes pieds du missionnaire itinérant nous rappellent sa parole : «Ayez pour chaussures aux pieds la promptitude à annoncer l'Evangile de la paix» (Ep 6,15). Une annonce à laquelle il se voue jusque dans sa prison, par la prière et par l'écrit. C'est un Paul vieillissant, mais au regard si vif encore, si jeune du mystère qu'il a entrevu et partagé. Un regard tout ensemble vision, méditation et réflexion. Un regard intérieur, tout absorbé, contemplatif et perplexe à la fois, comme si Paul se disait : «Qu'il est grand le mystère de la foi ! Mais comment vais-je ici l'exprimer avec justesse ?»
De gros livres se laissent voir, l'un sous sa main, un autre à côté de lui, un troisième sur l'extrémité de sa couche. Sans doute les saintes Écritures. Souvenons-nous qu'à Timothée, auquel il se disait d'ailleurs «prisonnier du Seigneur» (2 Tm 1,8), Paul écrit : «Depuis ta tendre enfance, tu connais les Saintes Lettres [...]. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, reprendre, redresser, éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli, équipé pour toute oeuvre bonne» (2 Tm 3, 15-17). Paul se doute-il alors que ses propres Lettres seront un jour reconnues comme inspirées de Dieu, et entreront pour toujours dans ce qui deviendra le Nouveau Testament ?
On remarque aussi, adossée au livre, une vigoureuse épée. Fait étrange pour un prisonnier. Pense-t-il devoir recourir à la force pour se défendre ? Non. Le Seigneur s'en chargera. C'est lui son arme de victoire. En fait, l'artiste parle le langage métaphorique de l'Apôtre. L'épée est ici toute symbolique. C'est, comme l'affirme Ep 6, 17, «le glaive de l'Esprit, qui est la parole de Dieu». Oui, au service du Verbe de Dieu, Paul met jusqu'à la fin de sa vie le tranchant de sa parole apostolique enracinée dans les Écritures, méditées dans le Christ.
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CARACTÉRISTIQUES
Catégorie | Livres | Date de parution | 19 juin 2008 | EAN | 9782873563981 | ||
Auteur | WARGNIES/WARIN | Éditeur | FIDELITE | Format | 190.0 * 120.0 mm | ||
Poids | 120.0 g | Prix TTC | 10.0 € | EAN | 9782873563981 | Collection | QUE PENSER DE.. |