LA FAMILLE JOUSSEAU. LE CHEVAL DE JADE
MALCURAT MARIE
ARTEGE JEUNESSE
Résumé :
Extrait
Une arrivée mouvementée
- Bon ! Il va falloir rester groupés si on ne veut pas se perdre, s'exclame Dominique à l'adresse de ses cinq enfants.
Derrière lui, les voitures de luxe, les taxis rouges, les bus à deux étages circulent sans s'arrêter dans un brouhaha infernal. Sans parler du crissement des roues du tramway sur les rails ou le bruit strident des feux à chaque fois qu'ils passent au rouge.
- Hong-Kong ! Rien à voir avec notre petite ville bretonne, poursuit Cécile, la jeune maman, toujours un peu inquiète pour ses petits ! Vous écoutez les consignes de votre père et tout ira bien. Nous arriverons à bon port chez nos amis, les Yip !
Églantine, la petite dernière de la famille, glisse discrètement sa main dans celle de sa soeur aînée, Lucie. A cinq ans, débarquer dans une ville aussi bourdonnante qu'une ruche, cela impressionne ! Lucie, émue de la confiance que sa petite soeur manifeste, lui caresse gentiment la tête pour la rassurer. C'est vrai qu'il y a de quoi avoir un peu peur ici ! On se croirait au milieu d'une fourmilière géante.
Dominique, conscient de l'effet que cette ville produit sur les enfants, poursuit joyeusement :
- Nous allons prendre un de ces bus. Il devrait nous mener jusque dans le quartier où vivent nos hôtes. Alors, attention, j'ai comme l'impression qu'ils ne s'arrêtent pas longtemps ! Soyez prêts ! Dès que la porte s'ouvrira, nous nous engouffrerons dedans.
- D'accord, papa ! s'exclament en choeur les jumeaux que l'aventure excite toujours un peu.
Et voilà la famille Jousseau attendant au pied d'un des nombreux poteaux d'arrêt de bus. Les minutes s'écoulent tranquillement. Les cinq enfants ne savent où donner de la tête tellement il y a de choses à regarder. Les rues sont bondées de gens qui travaillent, qui achètent, qui mangent, qui bavardent... Et pourtant, cette foule impressionnante se déplace en douceur comme un ruisseau coulant sans s'arrêter. Pierre qui aime tant contempler le ciel reste bouche bée en voyant qu'au-dessus de leurs têtes, il existe de multiples passerelles. Grâce à elles, il semble incroyablement facile de passer d'un gratte-ciel à l'autre sans poser le pied sur un trottoir ! Tout est démesuré, ici !
Néanmoins, une demi-heure plus tard, le fameux bus n'est toujours pas arrivé ! Dominique reprend la lettre qui contient toutes les indications envoyées par les amis.
- Bon ! Il va falloir rester groupés si on ne veut pas se perdre, s'exclame Dominique à l'adresse de ses cinq enfants.
Derrière lui, les voitures de luxe, les taxis rouges, les bus à deux étages circulent sans s'arrêter dans un brouhaha infernal. Sans parler du crissement des roues du tramway sur les rails ou le bruit strident des feux à chaque fois qu'ils passent au rouge.
- Hong-Kong ! Rien à voir avec notre petite ville bretonne, poursuit Cécile, la jeune maman, toujours un peu inquiète pour ses petits ! Vous écoutez les consignes de votre père et tout ira bien. Nous arriverons à bon port chez nos amis, les Yip !
Églantine, la petite dernière de la famille, glisse discrètement sa main dans celle de sa soeur aînée, Lucie. A cinq ans, débarquer dans une ville aussi bourdonnante qu'une ruche, cela impressionne ! Lucie, émue de la confiance que sa petite soeur manifeste, lui caresse gentiment la tête pour la rassurer. C'est vrai qu'il y a de quoi avoir un peu peur ici ! On se croirait au milieu d'une fourmilière géante.
Dominique, conscient de l'effet que cette ville produit sur les enfants, poursuit joyeusement :
- Nous allons prendre un de ces bus. Il devrait nous mener jusque dans le quartier où vivent nos hôtes. Alors, attention, j'ai comme l'impression qu'ils ne s'arrêtent pas longtemps ! Soyez prêts ! Dès que la porte s'ouvrira, nous nous engouffrerons dedans.
- D'accord, papa ! s'exclament en choeur les jumeaux que l'aventure excite toujours un peu.
Et voilà la famille Jousseau attendant au pied d'un des nombreux poteaux d'arrêt de bus. Les minutes s'écoulent tranquillement. Les cinq enfants ne savent où donner de la tête tellement il y a de choses à regarder. Les rues sont bondées de gens qui travaillent, qui achètent, qui mangent, qui bavardent... Et pourtant, cette foule impressionnante se déplace en douceur comme un ruisseau coulant sans s'arrêter. Pierre qui aime tant contempler le ciel reste bouche bée en voyant qu'au-dessus de leurs têtes, il existe de multiples passerelles. Grâce à elles, il semble incroyablement facile de passer d'un gratte-ciel à l'autre sans poser le pied sur un trottoir ! Tout est démesuré, ici !
Néanmoins, une demi-heure plus tard, le fameux bus n'est toujours pas arrivé ! Dominique reprend la lettre qui contient toutes les indications envoyées par les amis.
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